Abdelkrim Zbidi à Jeune Afrique : Je ne suis pas un soldat déserteur !  

Abdelkrim Zbidi à Jeune Afrique : Je ne suis pas un soldat déserteur !  

Dans une interview accordée à Jeune Afrique et mise en ligne ce vendredi 06 septembre, le candidat à l’élection présidentielle Abdelkrim qualifié de « fidèle jusqu'à la dernière heure du président Béji Caïd Essebsi » se confie sur « les motivations de sa candidature, sa vision de la fonction présidentielle et les premières mesures qu'il prendrait s'il est élu ».

« J’ai beaucoup hésité et longuement réfléchi avant de me lancer dans la course à la présidentielle » a-t-il déclaré, ajoutant qu’au départ, il n’était « pas du tout intéressé ». Mais « c’est le contexte particulier du pays qui m’a décidé. La Tunisie est entrée dans une phase marquée par un climat délétère, sur fond de tiraillements politiques » a-t-il expliqué… « Ne pas répondre à ce besoin me donnait l’impression d’être un soldat déserteur. Alors, j’y suis allé ».

Quant à sa décision, il a indiqué qu’il l’a « prise tout seul » sans se référer personne, ni demander le soutien d’une quelconque partie et ce « afin de ne pas être redevable à quiconque, et pour éviter le spectre du népotisme et le partage de la ghanima. En fait, c’est suite aux calomnies à mon encontre et à celle de ma vie privée que j’ai compris tout de suite que je suis visé, et qu’on a d’ores et déjà sorti l’artillerie lourde pour me salir et souiller l’honneur de ma famille, dans un but clair : me dissuader de postuler à la magistrature suprême, parce que, selon les initiateurs de ces attaques, je représente un candidat sérieux qui pourrait menacer leur champion.»

https://www.jeuneafrique.com/824585/politique/presidentielle-en-tunisie-abdelkrim-zbidi-le-regime-parlementaire-est-une-veritable-petaudiere/

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