Adel Kaaniche appelle à l’accélération du processus de réconciliation

Adel Kaaniche appelle à l’accélération du processus de  réconciliation


 

Le président de l’Amicale des anciens parlementaires Adel Kaaniche a expliqué, dans un statut publié sur sa page Facebook, que la crise économique dans laquelle s’enlise notre pays, nécessite un véritable rééquilibrage de notre économie et l’accélération du processus de réconciliation nationale. Il s’est basé sur des données chiffrées qui sont plus que révélateurs.  En effet, le taux de croissance qui était de 4,5% a chuté a1, 4% ce qui s’est répercuté inéluctablement sur l’emploi puisque le nombre  chômeurs a augmenté de 140mille. Quand au secteur touristique, 150 hôtels sont déclarés hors service  alors que le nombre d'usines fermées est de 1968 unités, essentiellement dans le domaine du textile et du cuir. L endettement est passé de 25milliards à 58 milliards de dinars.L’état trouve de plus en plus de difficultés à obtenir des crédits sur le marché financier vu la dégradation de sa notation de crédit.

 Que faut-il faire pour sortir de cette situation? Tout d abord rééquilibrer le modèle de développement en prenant en considération que la Tunisie pourrait devenir une seule et même zone grâce à un réseau autoroutier développé qui relierait les régions intérieures aux grandes villes portuaires. Parallèlement à cela, il faut accélérer le processus de réconciliation économique qui permettra aux investisseurs Tunisiens et étrangers de reprendre confiance, d'augmenter ainsi le taux de croissance de 1,2% par an et d'injecter sept milliards de dinars dans les caisses de l’Etat, selon les études faites par l'institut arabe des chefs d'entreprises. Pour mieux développer les régions intérieurs qui ont longtemps souffert d’un manque d’intérêt de la part des autorités publiques, on doit penser à la création d’un fonds de développement régional avec l’attribution d’un budget supplémentaire aux régions défavorisées. En plus, il faut réformer le système de formation professionnelle de façon à intégrer plus facilement les diplômés de l’enseignement supérieur dans le marché de l’emploi. A son tour, l’administration, souvent,  accusée d’être un frein doit évoluer pour répondre aux exigences de la nouvelle étape. Tout comme le régime de retraite qui grève le budget de l’Etat.  D’autres propositions pourraient faire leur chemin comme la révision de la caisse de compensation et l’équilibre de la balance de paiement.

Il est nécessaire, conclut, Adel Kaaniche de réfléchir à l’élaboration un plan de redressement auquel doivent participer toutes les forces vives du pays, dans un esprit de concordance et de solidarité.

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