Fin légale de l’existence du Congrès pour la République (CPR)

 Fin légale de l’existence du Congrès pour la République (CPR)

 

Le tribunal de première instance a rendu lundi un non-lieu dans le procès intenté par Abdelwaheb Maâtar et Samir Ben Amor afin d’arrêter la décision du conseil national du parti CPR, apprend-on d’un communiqué cosigné par Imed Daïmi et Zouheir Isamail. Cette décision consiste en la fusion du CPR avec Harak Tounés Al Irada créé par l’ancien président provisoire Moncef Marzouki, lui-même fondateur du CpR.

Ce jugement annule toutes les décisions du conseil national du CPR et tout ce qui pourrait entraver l’opération de fusion. Le même communiqué affirmé la fin légale de l’existence du CPR, considérant que toute personne s’exprimant au nom de ce parti comme étant un usurpateur d’identité.

Le communiqué ajoute que le parti Harak Tounés Al Irada reste ouvert à tous les membres convaincus de sa vision et de sa ligne politique.

Rappelons que des membres dirigeants du CPR ont décidé, lors d’un conseil national extraordinaire, de fusionner avec Al Irada, ce qui a suscité le courroux de certains membres du CPR s’opposant à cette décision. D’ailleurs, Samir Ben Amor, a qualifié la fusion du CPR dans le nouveau parti de Moncef Marzouki de «mascarade», alors qu’Abdelwaheb Maâtar avait dit c « non au parti Al Irada dont les dirigeants ont corrélé sa création par l’assassinat du CPR pour hériter sa logistique ».

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