Journée Internationale contre les essais nucléaires, le 29 août

Journée Internationale contre les essais nucléaires, le 29 août
 
 
A l’occasion de la journée internationale contre les essais nucléaires le 29 août, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a demandé à tous les pays et à tous les peuples d’œuvrer pour que le Traité d’interdiction complète des armes nucléaires entre en vigueur le plus rapidement possible, afin de progresser vers un monde exempt de telles armes.
 
Depuis que les essais d’armes nucléaires ont débuté au milieu du vingtième siècle, le premier datant du 16 juillet 1945, près de 2 000 ont été effectués. Si les effets dévastateurs de ces essais sur la vie humaine n’ont guère été pris en considération, on s’est encore moins préoccupé des retombées radioactives de ceux conduits dans l’atmosphère.
 
Au départ, détenir des armes nucléaires était un témoignage de puissance scientifique ou militaire. Avec le recul et l’expérience, il est apparu que les essais nucléaires peuvent avoir des conséquences redoutables et tragiques, surtout en cas de défaillances dans les conditions de réalisation, d’autant que les armes nucléaires actuelles sont beaucoup plus puissantes et destructrices. Les incidents survenus ultérieurement partout dans le monde justifient sans réserve la proclamation d’une Journée internationale contre les essais nucléaires. Cet événement est l’occasion de manifestations, activités et messages pédagogiques destinés à capter l’attention du monde et de montrer combien il est indispensable d’unir les efforts pour empêcher la poursuite de ces essais.
 
L’interdiction de tous les essais nucléaires mettra fin à cet héritage empoisonné. Elle sera l’impulsion qui débouchera sur d’autres mesures en faveur du désarmement en ce qu’elle montrera que la coopération multilatérale est possible, et contribuera à instaurer la confiance nécessaire à l’adoption d’autres mesures de sécurité régionale, y compris une zone exempte d’armes nucléaires et de toutes autres armes de destruction massive au Moyen-Orient.
 
Adopté il y a 20 ans par l’Assemblée générale, le Traité d’interdiction complète des armes nucléaires n’a toujours pas pris effet. Compte tenu des risques catastrophiques que font peser les armes nucléaires sur notre sécurité collective d’un point de vue humain et environnemental et sur notre existence même, nous ne pouvons accepter que cette situation de blocage perdure.
 

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