Le boxeur Karim Achour suspendu deux ans

Le boxeur Karim Achour suspendu deux ans

La sanction a été communiquée hier sur le site de la fédération européenne de boxe (EBU). Champion de l'Union européenne aux dépens du tunisien Moez Fhima le 31 octobre dernier, le Pontois Karim Achour est déchu de son titre et suspendu deux ans.

La sentence se base sur le contrôle antidopage urinaire positif subi par le boxeur pontois à l'issue du combat, qui avait révélé la présence d'une molécule de glucocorticoïde, la Prednisolone S9.La secrétaire générale de l'EBU, Enza Jacoponi, confirme. « Ce n'est pas une erreur, indique-t-elle. La Fédération française nous a communiqué un contrôle antidopage positif. Nous n'avons d'autre choix que d'appliquer le règlement. Seuls d'éventuels éléments complémentaires de la Fédération française pourraient faire changer le verdict. »

De son côté, Karim Achour, qui justifie le contrôle positif par l'utilisation de Deturgylone, un spray nasal prescrit par son médecin traitant, est révolté. Et attend toujours la date de son passage devant la commission antidopage de la Fédération française, maintenue en dépit de la décision de l'instance européenne.

« C'est une injustice, martèle-t-il. Je suis condamné avant même d'avoir pu me défendre ! Mais je suis serein à 100 %. Dans ma tête, je ne suis pas condamné. » Pour Mehdi Lafifi, le manageur du boxeur pontois, la sanction n'a pas lieu d'être. « Karim va être innocenté, assure-t-il. La procédure va devenir caduque à la lumière de nouveaux éléments. Les valeurs relevées lors du contrôle sont insignifiantes. Nous avons demandé une contre-expertise dans les délais, l'échantillon B va démontrer que soigner un rhume n'est pas une conduite dopante.. »

 

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