Le gouvernement veut favoriser le principe de la discrimination positive

 Le gouvernement veut favoriser le principe de la discrimination positive

 

Le chef du gouvernement Youssef Chahed a affirmé, samedi que 2017 sera l’année de la lutte contre le chômage et l'éradication des logements rudimentaires.

Au cours d’une conférence interactive, à l'Institut préparatoire aux études scientifiques et techniques (IPEST), à Sidi Bou Saïd, Chahed a promis de favoriser le principe de la discrimination positive au profit des régions marginalisées et défavorisées en vue de garantir l’égalité des chances au développement.

Le chef du gouvernement a indiqué qu'en dépit du succès de la transition politique et démocratique entamée au lendemain de la Révolution, la Tunisie a, toutefois, failli à ses objectifs économiques et sociaux.Cet échec, a-t-il dit, s’explique par l'absence des réformes économiques profondes, appelant à conforter le rôle de l'Etat dans la promotion de l'emploi notamment à travers l’impulsion du développement et l’attraction de l’investissement.

Chahed a plaidé pour la mise en place des politiques actives du marché du travail citant en exemple le contrat "Al Karama", qui devra profiter à quelque 25 mille jeunes, en leur assurant un revenu mensuel de 600 dinars outre un programme de formation continue.

Sur un autre registre, il  a assuré que la lutte contre le terrorisme est tributaire d'une réforme du système sécuritaire, se félicitant, dans ce sens, de la création d'un centre national de renseignements et de l'élaboration d'une stratégie nationale de lutte contre l'extrémisme et le terrorisme.

Par ailleurs, Chahed a démenti l'existence d'une "loi du repentir", au sujet des terroristes tunisiens de retour des foyers de tension, niant tout accord bilatéral tacite qui organise leur rapatriement.” Au cas où ces éléments décident de retourner, la loi sur la lutte antiterroriste sera appliquée avec vigueur “, a-t-il prévenu.

La conférence à laquelle ont pris part plusieurs personnalités politiques et culturelles, se veut un hommage au martyr de la révolution tunisienne, Hatem Ben Tahar, assassiné le 12 janvier 2011 dans les actes de violence qui ont suivi la Révolution.

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