Le journaliste de la chaîne israélienne a-t-il bénéficié de plusieurs complicités?

Le journaliste de la chaîne israélienne a-t-il bénéficié de plusieurs complicités?

 

Les images montrant la présence d’un journaliste d’une chaîne de télévision israélienne en sur les lieux du crime à Sfax et au milieu de la grande avenue Habib Bourguiba à Tunis, ont choqué les Tunisiens et plusieurs voix se sont élevées pour demander l’ouverture d’une enquête. On sait que ce genre de reportage est soumis à une autorisation préalable de la part des autorités concernées. On sait également que plusieurs médias étrangers ont leurs bureaux en Tunisie et travaillent et que des sociétés de production ont, depuis le 14 janvier, pignon sur rue. On sait, enfin, que la plupart des israéliens ont une double nationalité et quand ils voyagent dans des pays avec qui leur état n’a pas de relations diplomatiques, ils n’utilisent pas leur passeport d’origine. Il est donc exclu que le journaliste « israélien » soit entré en Tunisie en tant que tel, comme il n’est pas exclu qu’il soit de nationalité arabe.

Toutefois, le journaliste concerné ne s’est pas présenté en tant qu’envoyé d’un média israélien mais plutôt de celui d’un média arabe. Il a même jonglé avec la langue d’Al Jahiz. On dit même qu’il est entré dans le domicile de la veuve de Mohamed Zouari pour l’interviewer en compagnie d’un journaliste de la chaîne Al Jazeera, ce qui reste à vérifier ! Il aurait donc bénéficié de la complicité de certains correspondants étrangers installés en Tunisie et surtout de celle de la société de production qui a caché sa véritable identité. C’est pourquoi, les autorités sont appelées à diligenter une enquête pour déterminer les responsabilités.

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