"Le nombre de médicaments manquants a été exagéré", selon la Pharmacie centrale

Dans une déclaration sur la Radio nationale, Béchir Irmani, PDG de la pharmacie centrale de Tunisie (PCT), indique que la PCT avait du mal à s'approvisionner depuis l'année 2017 en raison des impayés des caisses sociales et que ces dettes ont provoqué une instabilité financière au niveau de l'établissement malgré le soutien de l'Etat.

Selon lui, les 5 milliards de dinars souvent évoqués étaient la dette de la CNSS auprès de la Cnam. Les impayés de la Cnam auprès de la PCT ont atteint 440 millions de dinars. La dette de la CNSS auprès des hôpitaux a considérablement évolué puisque ces derniers doivent à la Pharmacie centrale de Tunisie plus de 700 millions de dinars.

Concernant le manque de certains médicaments, le responsable indique que cela résultait d'une décision de la PCT. La question de l'indisponibilité de 700 médicaments est une exagération, car la liste relayée comporte des médicaments n'existant plus, tandis que d'autres sont des médicaments vétérinaires.