Le nouveau combat de Moncef Marzouki : défendre l’arabe littéral

Le nouveau combat de Moncef Marzouki : défendre l’arabe littéral

 

Sur le ton de la risée l’ancien président provisoire demande dans un post sur sa page facebook d’amender l’article 1 de la Constitution pour qu’elle dispose que « la Tunisie est un Etat indépendant dont la religion est l’Islam et le franco-dialectal est sa langue ».

Pour lui « si le plan d’imposer cette langue(le, franco-dialectal) se poursuit dans les médias, la publicité et demain dans l’enseignement avec le silence et la lâcheté des législateurs qui dans tous les pays du monde défendent leur langue nationale, les Tunisiens vont-ils garder leur hymne national ou vont-ils réviser son texte comme suit( il traduit dans le franco-dialectal certains vers de Houmet el Houma).

Il plaint la langue arabe, la langue du prophète (Sidna, écrit-il) ainsi que des Tunisiens Ibn Khaldoun, Ibn Mandhour et Chebbi qui souffre sans que personne ne vienne la soutenir.

« Comme la religion est une ligne rouge, la langue arabe qui nous rassemble malgré la diversité de nos dialectes avec 400 millions de personnes est aussi une ligne rouge et un trésor », a-t-il ajouté en appelant à des lois pour la sauvegarde de la langue nationale qui est pour lui une priorité culturelle et de civilisation absolue.

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