Loi de finances complémentaire: La montagne accouche d'une souris

Loi de finances complémentaire: La montagne accouche d'une souris
 
 
Tout le monde, sans exception, économistes, experts, spécialistes, députés et même le petit peuple, s'attendait à ce que la loi de finances complémentaire apporte une bouffée d'oxygène à notre économie, à nos finances, à notre quotidien...
 
Mais il semble que l'«oxygène» vient à manquer pour tout le monde, et en premier lieu aux décideurs qui n'arrivent pas à proposer les bonnes solutions et trouver une sortie de crise à cette situation devenue presque incontrôlable.
 
Sinon comment expliquer les raisons qui ont amené à l'élaboration d'un tel projet de loi de finances complémentaire qui, au lieu de donner un bond aux différents secteurs de l'économie et aux finances, présente des solutions à la limite de l'austérité.Et tout ce qu'on a espéré de ce projet afin de voir le pays faire un petit pas en avant est tout simplement tombé à l'eau.
 
Pour résumer cette loi de finances complémentaire, on n'a vu que des chiffres comparatifs, des estimations toutes en baisse ou négatives, alors que les «promesses» d'une amélioration de la situation matérielle du citoyen n'ont été que chimère...
 
Des budgets qui sont loin de répondre aux aspirations des régions, des plans économiques où les investissements et les dépenses réservés au développement connaissent un recul malgré le besoin impératif d' entamer des réformes et des actions d'urgence dans ce sens.
 
Tout cela a d'ores et déjà provoqué des réactions en chaîne de la part de bon nombres d'intervenants, de membres d'instances politiques et économiques, d'activistes et autres, qui récusent le contenu de ce projet et y voient juste un «replâtrage» des défaillances relevées dans les finances publiques, n'apportant pas de solutions de fond.Ni baisse des prix des carburants, ni réformes fiscales, ni allègements de certaines charges...
 
Heureux que nous ne nous trouvons pas forcés à payer des impôts supplémentaires sur nos salaires pour «venir en aide» à l'économie nationale, alors que d'autres continuent à se la couler douce... financièrement surtout !
J. B. A.