« Marzouk veut atteindre le palais de Carthage quitte à joncher son chemin de cadavres » !

« Marzouk veut atteindre le palais de Carthage quitte à joncher son chemin de cadavres » !


Selon le quotidien algérien, l’Expression, le mouvement  Nida Tounes partage avec le parti marocain l’Istiqlal de Allal El Fessi et les « Républicains » de l’ancien président Nicolas Sarkozy la même  animosité envers l’Algérie. 

Dans un article publié lundi 27 juillet, le parti « du vieux routier Beji Caïd Essebsi qui, lors de son investiture, a pris le soin de se recueillir sur la tombe du défunt Bourguiba est loin de refléter sa politique, encore moins son sens politique ». Il a renchéri en affirmant qu’un parti « qui se revendique du Néo-Destour, mais que n'a pas effrayé le clairon impudique embouché à partir de Tunis par Nicolas Sarkozy. Le géant Lahbib Bourguiba doit se retourner dans sa tombe lui qui a recadré Mouamar El Gueddafi en pleine tribune à Tunis en 1970, alors qu'il s'en prenait avec véhémence aux Etats-Unis d'Amérique. «On ne s'attaque pas aux autres chez nous», rappela-t-il au fougueux El Gueddafi ».

L’auteur de l’article s’en prend ensuite au secrétaire général de Nida Tounes, Mohsen Marzouk qui, séduit, absorbé et obnubilé par Sarkozy, est en train de faire cultiver les échecs aussi bien au président Caïd Essebsi qu'à son parti. Comment peut-on en effet se taire quand un invité insulte un voisin? Et quel voisin? L’Algérie. Aveuglé par son ambition, Marzouk veut atteindre le palais de Carthage quitte à joncher son chemin de cadavres, froisser ses voisins les plus sûrs et agresser la mémoire de son maître ».

Très dur comme jugement, pour ne pas dire complètement fantaisiste! Car ces propos sont déplacés qui dénotent d’une animosité certaine. Il ne revient pas, en effet, à un journaliste étranger fut-il algérien, de juger un homme politique tunisien de la sorte.