Marzouki : La révolution n’est pas venue à bout du système de corruption

 Marzouki : La révolution n’est pas venue à bout du système de corruption

 

Le président du mouvement Al Irada Moncef Marzouki a estimé samedi que la révolution n’est pas venue à bout du système de corruption prévalant dans la vie politique et économique.

Dans une intervention devant les sympathisants du parti à Gafsa, l’ancien président de la République a insisté sur la “moralisation” de la scène politique qu’il érige en priorité. Le combat n’est pas fini, a-t-il poursuivi, soulignant que son parti fera tout ce qui est en son pouvoir en vue d’élever le niveau du débat politique qui selon lui, a connu une dégradation sans précédent.

Il a insisté sur la loi, l’éducation et les médias comme conditions pour restaurer une “politique décente”.

Pour le président d’Al Irada, le problème aujourd’hui en Tunisie, c’est l’absence de l’Etat de droit et des institutions, ce qui commande la mise en place de lois “très fermes” pour moraliser la vie politique, à travers, notamment, le contrôle du financement des partis politiques et des médias, l’interdiction du tourisme partisan et la poursuite des corrompus.

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