Mazouki ferait du 27 janvier une fête nationale, au cas où il reviendrait à Carthage

Mazouki ferait du 27 janvier une fête nationale, au cas où il reviendrait à Carthage

Le président du parti « Al-Irada », Moncef Marzouki, a regretté que « l’anniversaire de l’adoption de la constitution 2014 soit passé sous silence » par le gouvernement et l’ARP.

« Alors que l’Assemblée des Représentants du Peuple devait tenir une séance plénière en présence de personnalités nationales dont le chef de l’Etat de l’époque (Moncef Marzouki) en tant que signataire de la constitution, elle s’est contentée d’une réunion sans relief », a-t-il souligné lors d’un meeting populaire à Djerba Houmet Souk organisé par son parti à cette occasion.

Marzouki a promis que « les forces révolutionnaires une fois au pouvoir feront du 27 janvier de chaque année une fête nationale au même titre que la fête de l’indépendance ». Il a indiqué que « cette constitution est la première à avoir obtenu l’unanimité du peuple tunisien et l’une des plus modernes constitutions au monde ».

Pour l’ex-président de la république, « le système actuel au pouvoir complote contre la constitution et fait son blanc de l’oublier afin de l’amender », appelant à la préservation de « cet acquis et à gagner la bataille de sa réactivation par la pression ou par le retour des forces révolutionnaires après les élections de 2019 ».

Le leader du parti Irada a qualifié la situation dans le pays de « train en déraillement » ce qui nécessite à ses yeux « de remettre la Tunisie sur les rails et de fermer la parenthèse du consensus mensonger », en allusion à la coalition des partis Nidaa Tounes et Ennahdha au pouvoir.

Marzouki a estimé que les élections municipales du 6 mai prochain « sont une première échéance électorale auquel il importe de participer en masses pour imposer la démocratie participative, retrouver la confiance dans le pays, la révolution et dans la capacité à lancer des reformes ».

 

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