Nouveau rassemblement centriste, le « Front du salut » est né

Nouveau rassemblement centriste, le « Front du salut » est né

 

« Le Front du salut » est le nom du nouveau front politique créé et regroupant les partis de l'Union patriotique libre (UPL), de Machrou3 Tounes, du Travail patriotique et démocratique, Al-Ichtiraki (socialiste) et le parti Thaouabet, outre les membres du comité directeur de Nida Tounes.

Lors d'un point de presse, à l'issue d'une réunion de concertation, tenue jeudi soir 12 janvier 2017, au siège de l'UPL, le président du parti socialiste, Mohamed kilani a expliqué que cette appellation fait référence "à la situation critique que traverse le pays et au besoin urgent de rassembler les efforts pour pallier à la crise".

Il a précisé qu'il a été convenu de reporter l'annonce de l'acte constitutif final du "Front du salut" à lundi prochain et de tenir, pour ce faire, un conférence de presse le 18 janvier courant.

Une cérémonie de signature de l'acte constitutif du front par ses composantes est prévue le 29 janvier, a ajouté Mohamed Kilani qui a souligné que "la porte demeure ouverte pour toute nouvelle adhésion".

En marge de la réunion, le nouveau front a publié une déclaration dans laquelle il annonce l'intention des partis le composant de diffuser des déclarations en rapport avec l'actualité, en ayant toute la latitude de se prononcer librement.

Dans sa déclaration, le front du salut appelle, également, les institutions de l'Etat, partis politiques, organisations et forces civiles à assumer l'entière responsabilité dans ce qu'elle a qualifié de "priorité sociale et politique", face à la dégradation des conditions sociales et l'amplification des mouvements de protestations dans les régions.

Le Front a, par ailleurs, appelé à hâter l'adoption de la loi électorale et à fixer une date pour les élections locales et régionales, exhortant le chef du gouvernement à valider dans les brefs délais les candidatures proposées par l'Instance provisoire de l'ordre judiciaire et limiter les dérives ayant entaché le processus d'installation du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Plusieurs partis politiques et personnalités nationales indépendantes ont rejoint, le jeudi 15 décembre 2016, les concertations lancées par l'UPL et le mouvement "Projet de la Tunisie" sur la constitution d’un front politique centriste, rappelle-t-on.

 

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