Pour Marzouki, les fêtes de la République et de l'évacuation, ne signifient rien

Pour Marzouki, les fêtes de la République et de l'évacuation, ne signifient rien

 

Pour l’ancien président provisoire Moncef Marzouki, les grandes étapes de l’histoire récente du pays sont  le 8 avril 1938, le 20 mars 1956, le 26 janvier 1978, le 4 janvier 1984 et le 17 décembre 2010. Point de place pour le 25 juillet 1957, fête de la République, ni pour le 15 octobre 1963 la fête de l’évacuation et même pas le 14 janvier 2011, la fête de la révolution.

Donnant, samedi 25 avril au palais des congrès,  le coup d’envoi des préparatifs du congrès de son mouvement du peuple, Marzouki a reconnu avoir commis des erreurs dont il assume seul la responsabilité et regrette de ne pas avoir démissionné quand il a constaté que la malversation et la malversation ont augmenté. Il reconnait également s’être trompé dans el choix de ses collaborateurs.

« Je suis conscient, a-t-il dit des difficultés du pouvoir, c’est pourquoi j’ai souhaité de tout mon cœur plein succès à mon successeur et je me suis abstenu de critiquer le gouvernement ». Mais, ajoute-t-il, « maintenant je ne peux m’empêcher de lancer un cri d’alarme face à une situation où les crises se multiplient et que certains avaient imputé à la troïka. Je le dis en toute sincérité, la Tunisie n’a pas besoin de se réconcilier avec l’ancien régime de peur de sa capacité de nuisance. Pour moi, l’ancien régime est beaucoup plus une mentalité et non des personnes ».