R.Ghannouchi « accusé » de soutenir les frères musulmans Libyens

R.Ghannouchi « accusé » de soutenir les frères musulmans Libyens

 

Le journal Assabah rapprte dans sa livraison de vendredi 12 fvérier que selon des sources d’information Libyennes, le leader du parti Ennahdha  Rached  Ghannouchi serait intervenu auprès de Fayez Sarraj, chargé de la composition du nouveau gouvernement Libyen pour lui demander de nommer des représentants des frères musulmans dans des ministères de premier rang, régaliens surtout.

Certes, la situation générale en Libye est ambigüe surtout après que le parlement ait refusé la première composition gouvernementale présenté par Fayez et après les réserves émis par le même parlement su l’article 8 des accords de Skhirat .  Cet article constitue pour le parlement une menace pour la sécurité du pays étant donné qu’il peut aboutir à la mise à l’écart du général Khelifa Hafter de son poste de commandant suprême de l’armée Libyenne.

Pour les politiciens Libyens et la société civile ainsi que pour les institutions de droit de l’homme toute intervention étrangère dans les affaires internes du pays constitue une menace réelle pour ce dernier.

 Rappelons que selon les mêmes sources, Ghannouchi  aurait  reçu Mohamed Sawen, président du parti de la justice, le parti considéré comme porte parole des frères musulmans pour le soutenir. Il aurait  appelé  Fayez pour lui demander de réserver des ministères régaliens aux frères musulmans

Pour cela, certains hommes politiques Libyens considèrent que Ghannouchi constitue un soutien inconditionnel des frères musulmans en Libye tout comme la Turquie d’ailleurs.

Toutefois, et malgré cette atmosphère de guerre qui sévit en Libye, la classe politique demeure confiante car pour elle toute intervention militaire de l’OTAN ne peut avoir lieu sans le consentement du gouvernement et même si l’OTAN va recourir aux nations unies pour légitimer une intervention militaire, la décision de l’instance internationale rencontrera l’opposition de la Russie qui aura ainsi recours au veto.

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