A Rome, Rached Ghannouchi participe au forum des Dialogues Méditerranéens

A Rome, Rached Ghannouchi participe au forum des Dialogues Méditerranéens

 

Le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi a participé à Rome au forum des Dialogues Méditerranéens à l’invitation du ministère italien des affaires étrangères en compagnie de personnalités internationales dont les ministres italien, américain et russe des affaires étrangères.

Il a été l’un des modérateurs d’un débat sur « la démocratie et la politique : quel rôle de l’Islam » et a eu des rencontres à cette occasion avec différents responsables internationaux parmi lesquels Martin Kobler, représentant des nations unies en Libye, Paul Gallagher, secrétaire pour les relations avec les Etats au Vatican et Hafedh Ghanem, vice-président de la Banque Mondiale.

Le leader du mouvement islamiste était accompagné de Rafik Abdessalem, responsable des relations extérieures d’Ennahdha et Imen Ben Mohamed députée à l’ARP représentante de l’Italie.

Dans son intervention Rached Ghannouchi a souligné que le souci majeur actuellement en Tunisie est d’instaurer des politiques et des institutions fortes et au long cours pour améliorer la qualité de vie des citoyens affirmant que le modèle tunisien repose sur une triptyque, à savoir le consensus, le partage du pouvoir et des politiques globales.

« Dans une démocratie naissante comme la notre nous devons œuvrer à construire des consensus et à chercher des solutions médianes entre les différentes forces politiques. » Parlant de la guerre contre le terrorisme, Cheikh Ghannouchi a indiqué qu’on ne peut vaincre les lectures destructrices et fallacieuses de l’Islam que par des lectures démocratiques authentiques.

Il a ajouté que la réforme politique est de nature à assurer une plateforme fertile pour la constitution et la propagation de ce qu’il appelle « l’islam politique ».

Le véritable défi est comment faire pour que l’Islam soit une force de modération et de tolérance en vue de confronter l’extrémisme et la violence. « L’Islam démocratique peut être une alternative dans un pays qui a dépassé la phase du despotisme où le pouvoir repose sur la répression », a-t-il précisé.

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