Tunisie: Kaouther Bachraoui poursuit Hannibal en justice?

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Il était clair que l'histoire était dès le départ  invraisemblable. Pourtant par le biais de certains médias à la recherche du sensationnel, elle avait suscité

une vive émotion et monopolisé l'attention de certaines classes de Tunisiens après la fuite de Ben Ali. L’histoire en question est celle de Marwan Khriji, un jeune homme qui a prétendu  être le  fils illégitime du président déchu.

A l’époque  sans se soucier le moindre du monde du mal qu’il peut faire par ses accusations infondées, ce jeune, à l’aide de certains médias irresponsables qui n’ont pas pris la peine de vérifier, s’est permis de mêler le nom de la journaliste Kaouther Bachraoui à cette affaire.

Véhiculée par les médias, la rumeur s’est propagée d’une manière incroyable, touchant bien sûr l’image de cette journaliste modèle et bouleversant non seulement sa vie, mais aussi celle de ses proches.

Mais voilà que le rocambolesque feuilleton a connu son épilogue, puisque la justice et les tests ADN ont prouvé que ce jeune n’a rien à voir avec Ben Ali, ni bien sûr avec la journaliste en question.

Cette affaire démontre, malheureusement, la trivialité de certains médias tunisiens et nous pousse à nous interroger sur la vocation et le sens qu'on donne aux rumeurs, sans se soucier de la déontologie du métier.

Dépitée par le mal que certains de ses compatriotes lui ont causé ainsi qu’à sa famille, la brave Kaouthar Bachraoui a rompu finalement le silence après que la justice a rendu son verdict dans cette affaire. Elle exige des excuses de la part des médias qui ont prêté forte oreille à ce  jeune  salissant son image et son honneur.

Selon certaines sources, cette digne ambassadrice de la femme tunisienne à l’étranger serait même prête à poursuivre le jeune en question et les médias qui ont véhiculé ces mensonges (Hannibal TV et son animateur Abederazak Chebbi) devant la justice au cas où ils ne présentent pas leurs excuses sur antenne.

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