Violences à Rades : Plus jamais ça !...

Violences à Rades : Plus jamais ça !...

 

Ce qui s’est passé, mercredi 4 janvier 2017, au Stade de Rades lors du match gala opposant le Club Africain au prestigieux club français, Paris Saint Germain, est triste et inadmissible.

Quelques centaines de supporters installés dans le fameux virage, ont semé la pagaille et fait régner une confusion totale par leurs actes de violence inouïe. Des chaises arrachées et lancées à tour de bras sur d’autres spectateurs, des agressions verbales et corporelles contre d’autres supporters, au moins un agent de police blessé…

Bref, on a assisté à des scènes déplorables qui ont transformé la fête en un véritable cauchemar, ce qui a porté un grave préjudice à l’image de marque de la Tunisie. Ainsi, au lieu de montrer à nos hôtes et au monde entier qui suivait le match à travers les transmissions en direct par les chaînes satellitaires, que les Tunisiens sont fair play et qu’ils savent organiser un match de football de grande envergure, nous avons transmis une image négative et dégradante de notre football, de notre sport et de notre pays.

Et il s’avère que, comme pour les incidents similaires précédents, il s’agit de groupes surnommés les « Ultras » appartenant à des clans opposés parmi les fans du même club. Or, les membres de ces groupes sont connus de par leurs activités sur Facebook et leurs agissements à visage découvert dans les virages, d’où l’obligation pour les dirigeants du club touché - et il n'y pas que le Club africain - de contourner le phénomène, de signaler ces éléments aux autorités officielles.

Les autorités officielles sont appelées, à leur tour, de prendre les mesures qui s’imposent en s’inspirant des exemples similaires dans d’autres pays, notamment européens où ces « Ultras » tentent de faire leur loi.

En Angleterre, en France, en Allemagne, en Espagne, des groupes violents ont bien existé à un certain moment, mais les autorités ont su s’y prendre en fichant ces personnes et en les emprisonnant le cas échéant et en les plaçant en garde à vue avant, pendant et après le match pour réduire les risques casse à presque néant.

Chez nous, on peut prendre de telles mesures et on peut aller jusqu’à interdire les virages et relever l’âge minimum exigé pour les jeunes sans compagnie tout en procédant à l’arrestation provisoire des « Ultras » durant la journée du déroulement du match en question ?

En tout état de cause, il y a urgence en la matière et des mesures énergiques sont à prendre à l’égard de ces groupes afin de prévenir de pareilles catastrophes comme celle vécue hier au stade de Rades.

 

Noureddine HLAOUI

 

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