Yassine Brahim dénonce le "vote utile" tout en mettant l'intégrité d'Afek en avant

 

Le président du parti politique Afek Tounes, Yassine Brahim, a publié sur son compte Facebook sa position officielle quant à la situation politique qui prévaut actuellement dans le pays.

 

Brahim a dénoncé la bipolarisation qu'on veut imposer coute que coute et a donné un avis complet sur la question.

 

Voici ce qu'a écrit Brahim sur la question:

 

"Afek Tounes monte en ce moment fortement grâce d'une part au travail réalisé depuis le redémarrage du parti que ce soit sur le terrain ou lors de l'élaboration des programmes, et d'autre part à la qualité des têtes et membres de nos listes.

 

Nous avons choisi de faire une campagne propre, qui nous ressemble, sans agressivité car les Tunisiens en ont marre des bagarres politico politiciennes et souhaitent nous voir concentrés sur les solutions à leur- problèmes.

 

Nous avons toujours été opposants à la Troika, nous avons tout fait pour monter une alliance pré-électorale du camp civiliste centriste et si elle ne s'est pas faite ce n'est certainement pas à cause de nous...

 

Alors qu'Ennahdha a bien compris la loi électorale et qu'elle compte se renforcer discrètement grace au CPR, Tak, wafa, tayar et un tas de listes indépendantes, le camp démocrate non seulement appelle au vote utile exclusif qui ferait perdre beaucoup de voix aux autres partis démocrates sans nécessairement faire gagner plus de sièges de députés (il faut parfois 15 à 20 000 voix pour faire le 3eme ou 4eme alors qu'il est difficile de les atteindre si déjà 45 ou 50000 sont atteintes donc à 10-12 000 ce sont des voix perdues) mais en plus il nous attaque avec les bonnes vieilles méthodes du genre: "attention ils vont s'allier avec Ennahdha...".

 

Pendant ce temps, Ennahdha nous agresse aussi. Mais là c'est normal, ce sont des adversaires : campagne de dénigrement à Afek Tounes Mahdia, agression ce jour à Bekalta, Monastir, etc.

 

L'intégrité est l'une des 5 valeurs de Afek Tounes les amis. Nos citoyens attendent de nous de l'espoir et de la réussite, avec une vraie reconstruction de l’État. Afek n'a jamais changé et ne changera jamais de camp. Si nous voulons que les civilistes gouvernent le pays pour les 5 ans à venir ou qu'ils pèsent lourdement dans une alliance nationale, il faut arrêter de se taper dessus!"