Abir Moussi : l’amendement de la loi électorale « un scandale politique et juridique »

Abir Moussi : l’amendement de la loi électorale « un scandale politique et juridique »

 

La présidente du Parti destourien libre Abir Moussi a estimé que l’amendement par le Parlement de la loi électorale est un « scandale juridique d’autant que cet amendement concerne les conditions de candidature moins d’un mois avant le dépôt des candidatures aux élections législatives.

Invitée ce mardi de l’émission Midi-show sur Mosaïque Fm, Moussi a souligné que cet amendement outre le fait qu’il soit un scandale juridique et politique constitue une perturbation des échéances électorales. Le pouvoir en place a laissé se produire des irrégularités et ce n’est que lorsqu’il s’est rendu compte que Nabil Karoui et 3ich Tounsi ont commencé à constituer un danger pour eux par les chiffres (des sondages d’opinion) qu’ils ont introduit cet amendement pour les exclure, selon elle.

Elle a fustigé l’absence d’organes de contrôle et la non-intervention du ministère des relations avec les instances constitutionnelles, de la société civile et des droits de l’homme à la présidence du gouvernement pour contrôler le financement faramineux des associations utilisé au service d’agendas politiques.

« Des milliards sont en jeu et aucun contrôle n’a été mis en œuvre en ce qui concerne les actions et les financements de l’association Khalil Tounes ou 3ich Tounsi », a-t-elle ajouté. D’après elle, ces deux associations ont commis des infractions à la loi et une arnaque vis-à-vis des électeurs, qui ont été passées sous silence ce n’est que lorsqu’elles sont devenues un danger potentiel pour le pouvoir en place qu’on a fait une loi sur mesure pour les exclure.

Elle a affirmé que dans la loi un article a été inclus parlant du discours politique censé lui être destiné. Mais a-elle ajouté, on m’a assuré qu’il n’en est rien.

« Certains politiciens propagent qu’Abir Moussi fait l’apologie de la dictature et des violations des droits de l’homme, mais cela n’est pas vrai, il ne s’agit que d’accusations sans fondement », a-t-elle ajouté, faisant observer qu’elle a élaboré un projet de constitution mettant en place un régime démocratique.

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