Affrontements PDL-Karama : L’intervention des forces de l’ordre s’est déroulée dans le cadre de la loi

   Affrontements PDL-Karama : L’intervention des forces de l’ordre s’est déroulée dans le cadre de la loi

 

L’intervention des forces de l’ordre, mardi soir, « s’est déroulée dans le cadre du respect de la loi pour séparer deux groupes en préservant l’intégrité des personnes et pour éviter une escalade susceptible de générer des préjudices physiques » et ce « conformément aux procédures en vigueur et dans la stricte application de la loi » , affirme mercredi le ministère de l’Intérieur.

Des sources médiatiques concordantes ont indiqué que « les unités sécuritaires sont intervenues mercredi à l’aube dans le sit-in du Parti Démocrate Libre (PDL) devant le siège de l’Union Internationale des Savants Musulmans à Tunis en faisant usage de la force pour séparer les affrontements entre partisans du PDL et de la coalition al-Karama ».

La présidente du PDL Abir Moussi a publié, sur la page Facebook officielle du parti, une séquence vidéo montrant l’usage de gaz lacrymogène par les forces de l’ordre pour déloger les sit-inneurs.

Le ministère de l’Intérieur souligne pour sa part, dans un communiqué, que « suite à la présence de groupes de personnes de sensibilités politiques différentes autour d’un chapiteau installé pour le sit-in d’un camp politique, les unités sécuritaires ont relevé un échange de violence physique et verbale entre les deux groupes » , ajoutant que « la coordination a été immédiate avec le ministère public qui a été informé de la situation sur le terrain dans les détails » .

Il rappelle qu’il « se tient à la même distance de toutes les parties » et réaffirme son « engagement absolu dans l’application de la loi et la préservation de l’intégrité des personnes et des biens publics et privés ».

Le Chef du gouvernement Hichem Mechichi, qui assure l’intérim à la tête du ministère de l’Intérieur, a déclaré plus tôt ce mercredi que « la levée du sit-in des partisans du PDL devant le siège de l’Union internationale des Savants Musulmans à Tunis est une question d’ordre judiciaire », et que « le ministère public est la seule partie compétente pour appliquer la loi en cette conjoncture de couvre-feu et d’état d’urgence décrétés dans le pays ».

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