Algérie : l’élection présidentielle renvoyée sine die

Algérie : l’élection présidentielle renvoyée sine die

Le Conseil constitutionnel algérien a proclamé dimanche l'impossibilité de tenir l'élection présidentielle à la date du 4 juillet prochain, aucun dossier de candidature n'ayant été validé, et s'est prononcé pour sa réorganisation à une date ultérieure, devant être fixée par le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, à qui il revient de convoquer à nouveau le corps électoral.  

Réuni pour délibération ces derniers jours, le Conseil constitutionnel s'est prononcé par décision du 1er juin 2019 pour le rejet des dossiers de deux postulants à la candidature, inconnus du public, ayant déposé des dossiers auprès de lui, et conclu à l'impossibilité d'organiser l'élection présidentielle à la date prévue.           

Selon le ministère de l'Intérieur, 77 lettres d'intention de se porter candidat à l'élection présidentielle avaient été déposées, parmi lesquelles celles de 3 de chefs de parti politique. Les responsables de deux formations, l'Alliance nationale républicaine (ANR) et le Front El Moustakbal (FM), avaient ensuite annoncé le gel de leur participation, estimant que les conditions pour le déroulement de l'élection n'étaient pas réunies.    

APS          

 

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