Des partis et des organisations dénoncent la visite du prince héritier saoudien en Tunisie

 Des partis et des organisations dénoncent la visite du prince héritier saoudien en Tunisie

 

Plusieurs partis politiques et organisations nationales ont dénoncé dans une déclaration conjointe publiée lundi, la visite du prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman en Tunisie ” au moment où l’étau se resserre autour du régime saoudien à cause de ses forfaits à répétition et de la mobilisation d’un grand nombre d’hommes libres de part le monde pour le décrier “.

” Ce régime qui refuse d’appliquer les accords bilatéraux, qui héberge en toute insolence le symbole du régime de la corruption et de la dictature, l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali en refusant de le livrer aux autorités tunisienne n’est pas le bienvenu en Tunisie ” lit-on dans le texte de la déclaration.

” Ce régime qui ne recule devant rien pour comploter contre les pays et les peuples arabes, qui se targue de leur faire la leçon en matière de démocratie et de droits de l’homme, qui complote contre le Liban, qui cherche à détruire la Syrie, qui commet des crimes atroces au Yémen, qui fait du chantage à la résistance palestinienne, qui participe à la propagation de l’idéologie terroriste et takfiriste et qui a causé la mort des centaines de Tunisiens, n’est pas le bienvenu “.

La déclaration est signée par le Mouvement Al-Chaab, le Courant Populaire, la Ligue Tunisienne pour la Tolérance, l’association Identité de la Résistance, l’Instance nationale de soutien à la résistance arabe et de lutte contre la normalisation avec le sionisme, la campagne tunisienne pour le boycott et la lutte contre la normalisation avec l’entité sioniste et le Centre du martyr Mohamed Brahmi.

De son coté le parti Al-Irada a exprimé son refus catégorique de la visite du prince héritier, imputant à la présidence de la République l’entière responsabilité quant aux répercussions de cette visite sur l’image de la Tunisie démocratique à l’intérieur du pays et sur le plan international.

Al-Irada a appelé à rompre définitivement avec la politique diplomatique héritée du régime déchu qui était insensible aux violations des droits de l’homme.

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