Des partis et organisations dénoncent les propos d’un député de la Coalition Al Karama

Des partis et organisations dénoncent les propos d’un député de la Coalition Al Karama

 

Des organisations et partis politiques ont dénoncé, dans des communiqués séparés, les proposes d’un député de la coalition Al Karama, jugés ” incitant à la haine et à la violence “.

Pour l’Observatoire pour la défense du caractère civil de l’Etat, les propos proférés par le député Mohamed Affas envers ses collègues à l’assemblée des représentants du peuple ne manqueront pas de creuser les divisions entre les Tunisiens, toutes sensibilités politiques confondues.

“Il s’agit d’un appel à l’assassinat, à la haine et à la violence “, a fustigé l’Observatoire, appelant le parlement en tant qu’institution constitutionnelle à accélérer l’adoption du projet du Code des droits et des libertés qui incrimine de tels comportements.

De son côté, le mouvement ” Projet de la Tunisie ” a condamné fermement les ” accusations de mécréance ” proférées par un député de la coalition al Karama envers ses collègues lors d’une séance plénière de l’Assemblée des représentants du peuple.

” Il s’agit d’une violation criante des dispositions de la Constitution “, a dénoncé le mouvement, appelant le pouvoir judiciaire à agir pour mettre fin à ces comportements. La présidente du Parti Destourien Libre (PDL) Abir Moussi s’est dite, mardi, menacée, aux côtés des élus de son parti, à la lumière de la mise en place d’une ” nouvelle dictature ” au sein du parlement, selon ses expressions.

Lors d’une conférence de presse à l’hémicycle du Bardo, Abir Moussi qui était accompagnée des membres de son bloc parlementaire (17 élus) a affirmé que l’Etat Tunisien et ses institutions seront tenus pour responsables de tout traitement pouvant porter atteinte à son intégrité physique.

Abir Moussi réagit à ce qu’elle qualifie de ” menaces sérieuses ” proférées par certains députés de la Coalition Al karama, dénonçant, dans ce contexte, l’inaction du pouvoir judiciaire. ” Le degré de violence était bien plus élevé par le passé contre les députés du PDL. Mais aujourd’hui un nouveau degré de violence a été franchi “, s’est-elle indignée.

Votre commentaire