Evasion spectaculaire en hélicoptère d’une prison française

Evasion spectaculaire en hélicoptère d’une prison française

Tous les medias français en parlent. Après la qualification de l’équipe de France aux quarts d finales face à l’Argentine, l’est l’évasion spectaculaire du multirécidiviste Radhouane Faid condamné à 25 ans de prison pour le braquage raté qui a coûté la vie, en 2010, à une policière municipale, est le deuxième sujet d’actualité.

Le récit rapporté par les journaux comme le Parisien et le Monde parlent de trois hommes armés qui sont venus l’extraire de la prison de Réau (Seine-et-Marne) dimanche matin avant de prendre la fuite par les airs.

Selon nos informations, Radhouane Faïd a été extrait d’un parloir de la prison par trois complices lourdement armés, qui l'ont évacué dans l’hélicoptère qu’ils avaient fait poser dans la cour d’honneur de la prison. Alors qu’il s’entretenait avec son frère Brahim, deux des trois complices débarqués de l’hélicoptère sont entrés, armés de kalachnikov. Ils ont neutralisé les caméras avec des fumigènes et utilisé une disqueuse pour ouvrir les portes et les grilles de protection. Pendant l’évasion, le troisième complice maintenait en joue le pilote, pris en otage.

Après s’être envolé de Réau, l’hélicoptère été retrouvé partiellement incendié, à l’intérieur, à Gonesse (Val-d’Oise), le long de la D370.

Le groupe est ensuite monté dans une voiture pour s’enfuir. Une Renault noire brûlée a été retrouvée à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Toujours selon les informations rapportées par le Parisien, le groupe a changé de véhicule, prenant la fuite avec une camionnette de société.

En 2013, Radouane Faïd s’était déjà évadé de la maison d'arrêt de Lille-Sequedin, où il avait fait sauter 5 portes à l'explosif et pris 4 surveillants en otage. Il était à l’époque resté un mois et demi en cavale, avant d’être rattrapé en pleine nuit.

Un important dispositif policier a été mis en place pour le localiser en Ile-de-France et dans les Hauts-de-France. Le parquet de Paris a ouvert une enquête en flagrance des chefs d’« évasion en bande organisée » et d’« association de malfaiteurs » confiée à la direction centrale de la police judiciaire. La police judiciaire de Versailles et l’office central de lutte contre la criminalité organisée ont été saisis. La sécurité publique, les compagnies de CRS et de gendarmerie, la police aux frontières et les aéroports sont également en alerte.

Avec medias

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