Formation d'un gouvernement d’union nationale: Entre révélations, indiscrétions et supputations

Formation d'un gouvernement d’union nationale: Entre révélations, indiscrétions et supputations
 
 
Le président Béji Caïd Essesbi se penche actuellement sur l’établissement d’une liste de cinq noms de personnalités pouvant être pressenties pour la présidence du gouvernement d’union nationale, parmi lesquelles l’actuel ministre des Finances, Slim Chaker, croit savoir le correspondant à Tunis du Site Middle East Online (MEO).  
 
Cette liste serait présentée aux partis politiques et aux organisations de la société civile pour y choisir le prochain locataire de la Kasbah, ajoute-t-il. 
 
Le gouvernement d’union nationale comprendrait des ministres de six partis politiques auxquels s’ajouteraient trois ministres technocrates, selon la même source. Ces partis sont parmi ceux qui participent actuellement aux concertations sur l’initiative présidentielle, à savoir les quatre partis de la coalition (Nidaa, Ennahdha, UPL et Afak) et Al-Joumhouri, Machrou3 Tounés, Al-Massar, Al-Moubadara et le mouvement Al-Chaab.
 
Selon lui,  Le président Béji Caïd Essebsi serait en train de dresser la liste des membres du gouvernement d’union nationale. Parmi les personnalités qui seraient pressenties pour en  faire  partie, il cite Issam Chébbi, Samir Ettaïeb, Kamel Morjane, Zouhaier Maghzaoui ainsi que l’ancien ministre de Ben Ali, Mondher Zenaïdi, indique le correspondant de MEO en citant des sources proches du Palais de Carthage ayant requis l’anonymat. 
 
Les mêmes sources n’excluent pas le limogeage de Chedli Ayari de son poste de gouverneur de la Banque Centrale et son remplacement par l’ancien ministre de la coopération et de l’investissement du dernier gouvernement de l’ancien régime Nouri Jouini.
 
Les ministères sensibles tels que ceux du développement, de la coopération internationale, du commerce et de l’industrie seraient confiés à des technocrates, selon la même source.
 
Reste maintenant à convaincre le parti islamiste qui revendique un nombre de portefeuilles à la mesure de son poids comme premier groupe du Parlement et les autres partenaires qui sont opposés à la logique des quotas partisans, dit-on de même source.
 
 

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