France : bronca autour d’un collaborateur violent de Macron

La présidence française se trouve ces derniers jours en proie à une affaire un peu saugrenue. Une vidéo mise en ligne a montré un collaborateur du résident Emmanuel Macron frappant un manifestant le 1er-Mai, qui a déclenché l'ouverture d'une enquête préliminaire pour violences et usurpation de fonction. Le collaborateur identifié comme étant Alexandre Benalla, coiffé d'un casque à visière des forces de l'ordre, s'en prend à un jeune homme à terre. Les images ont déclenché l'indignation de toute la classe politique.  

Le syndicat VIGI CGT Police annonce porter plainte pour « usurpation de fonction » et « usurpation de signe réservé à l'autorité publique ». Le syndicat a demandé la nomination d'un juge d'instruction. 

A l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire de la république en marche de Macron(LREM) a rejeté la demande de création d’une commission d’enquête parlementaire sur les incidents ayant émaillé le 1er-Mai, émanant de la France Insoumise, des communistes, des socialistes et de LR.

Le parquet de Paris a annoncé jeudi l'ouverture d'une enquête préliminaire, notamment pour « violences par personne chargée d'une mission de service public » et « usurpation de fonctions ».

L’Elysée qui peine à couper court à cette bronca suscitée par cette vidéo, avait suspendu ce collaborateur pour deux semaines, du 4 au 19 mai, avant de le muter à des fonctions administratives à l'Elysée.

Avec médias