Grève illégale des recettes des finances :  des sanctions seront prises

Grève illégale des recettes des finances :  des sanctions seront prises

Les agents des recettes des finances sont entrés en grève pour cinq jours à partir de ce lundi 11 décembre. Elle intervient après une première grève de cinq jours, également.  Décidée par les syndicats de base mais non « validée » par la fédération générale des finances et le bureau exécutif de l’UGTT, elle va entraver davantage les intérêts des citoyens et causer des pertes énormes au budget de l’Etat.

Le droit de grève est reconnu en Tunisie. Il constitue même désormais un droit constitutionnel fondamental énoncé dans la Constitution de janvier 2014. Toutefois, ce droit n’est pas absolu, car est encadré par la loi. Il n’intervient qu’après épuisement de toutes les démarches et tous les recours et une fois décidée, la grève doit obtenir l’aval de la centrale syndicale. Ce qui n’est pas le cas de la grève des agents des recettes des finances.

Face à de pareilles situations, les autorités doivent réagir avec vigueur en application des procédures légales. Elles doivent, d’abord, assurer le service minium essentiel par la réquisition des agents. En plus, la législation prévoit des dispositions et des sanctions en cas de grève illégale. Le code pénal prévoit une peine allant jusqu’à trois ans, en plus d’une amende, pour toute personne entravant la liberté de travail( article 136).

De son côté, l'UGTT est appelée à agir contre ces dépassements qui n'honorent pas leurs auteurs et ternissent l'image de la centarle syndicale.

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