La communauté internationale cherche une sortie de crise en Libye

La communauté internationale cherche une sortie de crise en Libye

Le président du Conseil présidentiel libyen Mohamed al-Menfi

Une conférence internationale est organisée par la France ce vendredi. Elle vise à soutenir la tenue d’élections présidentielle et législatives dans ce pays à la stabilité fragile depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi.

Dix ans après la chute du régime de Mouammar Kadhafi, la communauté internationale se réunit une nouvelle fois ce vendredi à Paris pour tenter d’aider la Libye à retrouver la stabilité avec, comme première étape, la bonne tenue des élections prévues le 24 décembre.

Autour du président français Emmanuel Macron, hôte de la conférence, seront rassemblés dans l’après-midi une trentaine de dirigeants, dont ceux des pays co-organisateurs : l’Allemande Angela Merkel, l’Italien Mario Draghi et les Libyens Mohamed Al-Manfi, président du Conseil présidentiel, et Abdelhamid Dbeibah, Premier ministre. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Gutteres interviendra en visioconférence.

Des responsables de la plupart des pays impliqués dans la crise libyenne ou dans son réglement, dont la vice-présidente américaine Kamala Harris, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov seront également présents.

Tensions entre camps rivaux

«L’objectif de cette conférence internationale sera d’apporter un soutien international à la poursuite de la transition politique engagée et à la tenue des élections selon le calendrier prévu », a expliqué l’Elysée. Or la présidentielle du 24 décembre et les législatives qui doivent se tenir un mois plus tard restent très incertaines sur fond de regain de tensions entre camps rivaux.

«Les élections sont à portée de main (..) Il y va de la stabilité du pays », a relevé la présidence française. « Mais des spoilers (ceux qui veulent gâcher la dynamique, ndlr) sont en embuscade, ils essaient de faire dérailler le processus », a-t-elle regretté. L’objectif est donc de « rendre le processus électoral incontestable et irréversible » et faire en sorte que le résultat des élections soit ensuite « respecté », selon l’Élysée.

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