L'Algérie ne badine plus avec le kidnapping: Perpète ou peine capitale pour les auteurs

L'Algérie ne badine plus avec le kidnapping: Perpète ou peine capitale pour les auteurs

L’Algérie a récemment adopté un projet de loi relatif à la prévention et à la lutte contre les crimes de kidnapping.

Les axes les plus importants prévus dans ce projet notamment en ce qui concerne les peines durcies allant jusqu’à la perpétuité, voire la peine capitale, selon la gravité de l’acte commis et son incidence, outre une amende pouvant atteindre 2 millions DA (43.000 TND).

Ce projet de loi prévoit deux peines dans le cas de kidnapping d’enfant : la perpétuité ou la peine capitale. 

"Les mesures coercitives ne s’arrêtent pas là, puisqu’elles vont jusqu’à priver les auteurs de ce genre de crimes de bénéficier des circonstances atténuantes et de bénéficier d’une adaptation de la peine. Autrement dit, ils ne pourront pas bénéficier d’une autorisation de sortie, de la semi-liberté, du placement dans un atelier à l’extérieur ou de la liberté conditionnelle et sont par conséquent contraints à passer la totalité de leur peine dans un espace clos", a indiqué le ministre algérien de la Justice, Belkacem Zeghmati.

Le projet ne permet pas aux kidnappeurs de bénéficier des circonstances atténuantes, notamment si ces crimes sont perpétrés contre des enfants, en cas de recours à la torture, à la violence sexuelle ou à la demande de rançon.

Le ministre algérien a également fait état de la possibilité pour le Parquet général de déclencher systématiquement l’action publique même en l’absence de plaintes, précisant que les associations et les organismes actifs dans le domaine de la protection des droits de l'homme pourront, en vertu du même texte, porter plainte devant les juridictions et se constituer partie civile avec réclamation de réparations.

A noter que les députés de l’Assemblée populaire algérienne avaient adopté, mardi dernier, le projet de loi relatif à la prévention et à la lutte contre le kidnapping.
 

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