Les réactions après le retrait de Ouided Bouchamaoui

Les réactions après le retrait de Ouided Bouchamaoui

Plusieurs membres de l’UTICA ont déploré, mercredi 17 janvier, le retrait de la candidature de la présidente de l’UTICA Ouided Bouchamaoui, au nouveau bureau exécutif de l’organisation, d’après les témoignages recueillis par l’Agence TAP. Ils ont aussi, formulé de grandes attentes envers le nouveau bureau qui sera issu des élections.

Khalil Ghariani, membre du bureau exécutif sortant chargé des relations sociales, a déclaré « c’est avec regret que nous accueillons cette nouvelle. Nous avons exprimé, jusqu’à la dernière minute, notre souhait qu’elle demeure toujours à la tête de la centrale patronale, mais il s’agit là d’une décision personnelle que nous respectons ».

Partageant le même point de vue, Hichem Elloumi, vice-président sortant de l’UTICA, a regretté cette décision, estimant que Bouchamaoui a su gérer l’équipe du bureau exécutif et qu’elle a réalisé un travail fructueux au profit à la fois de la Centrale et du pays.

De son côté, Kamel Ben Yaghlane, membre de l’UTICA chargé du suivi de la loi de sauvetage des entreprises, a qualifié le retrait de la présidente sortante de « salutaire », considérant qu’elle a toujours été à la hauteur des attentes de la centrale patronale, et qu’elle a choisi de se retirer après avoir assuré tous les conditions de réussite de ce congrès électif.

« Elle a voulu se retirer dès le départ, mais elle a tenu, avant tout, à finaliser tous les préparatifs du congrès, y compris l’ensemble des congrès régionaux », a-t-il noté.

Ben Yaghalane a exprimé finalement son souhait que celui qui sera élu à la tête de l’organisation patronale soit sûr de lui et surtout transparent.

Le président de la Chambre syndicale nationale des promoteurs immobiliers (CSNPI), Fahmi Chaâbane, a de son côté adressé ses remerciements à la désormais ancienne présidente de l’organisation patronale pour « les efforts qu’elle a consentis en faveur de l’UTICA, de ses affiliés et de l’économie nationale », formulant le souhait que « le congrès puisse aboutir à l’élection d’un bureau exécutif et d’un président assez forts pour défendre les intérêts de l’entreprise et des secteurs ».

Toujours selon lui, « le contexte est bien difficile et tous les secteurs s’attendent à un soutien moral fort et à une vraie capacité de négociations de la part de leurs nouveaux élus ».

Pour sa part, la présidente de la Chambre régionale des femmes chefs d’entreprise de l’Ariana et vice-présidente de la Chambre nationale des femmes chefs d’entreprise, Sirine Dimassi, a estimé que « l’enjeu pour le nouveau bureau sera de capitaliser sur tout ce qui a été entrepris par l’ancienne présidente de l’UTICA ».

Dimassi a aussi souhaité « une meilleure représentativité de la femme chef d’entreprise au sein du bureau exécutif de l’organisation patronale », faisant remarquer que « le souci commun qui doit animer tous les affiliés et les décideurs de cette organisation, c’est celui de concilier entre le développement de l’entreprise économique et le renforcement de sa capacité d’emplois, notamment dans les régions ».

Pour sa part, le membre du bureau exécutif sortant de l’UTICA, Hamadi Kooli, a manifesté son regret quant au retrait de la candidature de Ouided Bouchamaoui, soulignant que « le plus important est que la Tunisie poursuive sa marche, indépendamment des noms ».

Kooli considéré que « le nouveau bureau aura à affronter deux problèmes majeurs à savoir l’économie parallèle et l’instabilité sociale”, estimant que “la résolution des maux du pays dépendent en grande partie de la capacité de traiter ces deux problèmes ».

« Ce n’est pas une mission facile, mais cela reste possible par le dialogue et la concertation entre toutes les parties prenantes », a-t-il encore souligné.

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