N.Tabboubi appelle à définir une vision consensuelle autour du projet de loi sur la répression des agressions contre les forces armées

N.Tabboubi appelle à définir une vision consensuelle autour du projet de loi sur la répression des agressions contre les forces armées

 

Le secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Tabboubi a souligné le besoin de définir une vision consensuelle autour du projet de loi sur la répression des agressions contre les forces armées, qui arrive à concilier protection des sécuritaires et sauvegarde des droits de l'Homme.

Tabboubi qui s'exprimait, à l'ouverture d'une conférence nationale, lundi à Hammamet, sur le projet de loi, organisée par la centrale syndicale conjointement avec le syndicat national des forces de sécurité intérieure (SNFSI), a également souligné la nécessité d'aboutir à « une conception commune de cette loi qui soit garante des principes de l'Etat de droit et n'autorise aucun autoritarisme ».

Il a, par la même occasion, appelé à prémunir le débat parlementaire sur ce sujet de tout tiraillement politique, insistant sur le fait que l'institution sécuritaire est un réel acquis servant à protéger les citoyens et à défendre l'intégrité du pays.

De son côté, Chokri Hameda, porte-parole du Syndicat national des forces de sécurité intérieure (SNFSI), a tenu à préciser que le projet de loi avancé par le gouvernement diffère de celui proposé par le syndicat, estimant que la conférence de Hammamet (9-11 octobre 2017) est l'occasion de trouver un terrain d'entente sur le projet de loi afin qu'il puisse être en phase avec les dispositions de la constitution, aider à mettre en vigueur la loi et préserver les libertés.

Hameda a, par ailleurs, souligné que le SNFSI a réclamé le retrait du projet de loi (version du gouvernement) depuis 2013, du fait qu'il compromet, à son avis, « la liberté individuelle et collective, ainsi que la liberté de la presse et l'action syndicale ».

Selon lui, « la législation tunisienne ne garantit pas aujourd'hui la protection de l'agent de sécurité quand il applique la loi ».

 

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