ONU: "Pour sauver le multilatéralisme, il faut réformer les organisations multilatérales"

ONU: "Pour sauver le multilatéralisme, il faut réformer les organisations multilatérales"
 
 
En visite à Londres, le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a déclaré mercredi que pour sauver le multilatéralisme, il fallait s'engager fermement dans une réforme des organisations multilatérales.
 
Guterres, qui se trouve dans la capitale britannique pour une conférence sur la Somalie à laquelle il participera jeudi, a tenu ces propos devant 2.000 personnes, dont des membres d'organisations non gouvernementales et des universitaires, à l'invitation de l'Association de l'ONU pour le Royaume-Uni, a précisé son porte-parole lors d'un point de presse à New York.
 
Il a également déclaré que les trois défis auxquels le monde est confronté aujourd'hui sont : la nature changeante des conflits ; la fragilité des environnements politiques, économiques et environnementaux dans de nombreuses régions du monde ; et la méfiance et la colère de beaucoup de gens qui ont été laissés de côté par la mondialisation.
 
S'agissant du changement climatique, le chef de l'ONU a rappelé que l'économie verte était rentable et a jugé nécessaire de poursuivre la mobilisation internationale sur cette question. Enfin, il a estimé qu'il fallait combattre le fait que les droits de l'homme sont en train de perdre du terrain face à la montée des nationalismes.
 
La Conférence de Londres sur la Somalie est organisée par le Royaume-Uni et réunit des partenaires internationaux pour accélérer la réforme du secteur de la sécurité, pour renforcer la réponse internationale à la sécheresse et à la crise humanitaire actuelles et pour développer un nouveau partenariat international afin de maintenir la Somalie sur la voie de la paix et de la prospérité.
 
La Somalie fait face à une sécheresse prolongée qui fait que 6,7 millions de personnes, plus de la moitié de la population du pays a besoin d'une assistance humanitaire. La situation continue de se détériorer et la possibilité d'une famine en 2017 reste très réelle, en dépit d'une augmentation massive de l'aide depuis le début de l'année.

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