Plus d’un Tunisien sur deux pense que la situation ne s’améliorera pas après les municipales

Plus d’un Tunisien sur deux pense que la situation ne s’améliorera pas après les municipales

 

Près de 58% des Tunisiens estiment que la situation générale du pays ne s’améliorera pas après les élections municipales, selon un sondage réalisé par l’Académie du dialogue national sur les intentions de vote pour les élections municipales initialement prévues pour le 17 décembre prochain. Créée en septembre 2016, l’Académie du dialogue national est une association culturelle ayant pour objectif de diffuser la culture du dialogue.

Présenté samedi à Tunis, le sondage révèle que 61% des interviewés, âgés entre 19 et 64 ans, comptent voter tandis que 32% n’ont pas encore pris de décision.

L’étude montre aussi que 54% des personnes interrogées estiment que le choix sera porté sur les listes partisanes, contre 46% qui croient que les voix iront, plutôt, aux listes indépendantes.

Sur un autre plan, 53% des répondants représentant 79 circonscriptions municipales sont convaincus que le vote sera effectué sur la base de l’appartenance partisane contre 45% qui estiment que le choix sera fait en fonction des convictions idéologiques.

A noter aussi que 43% pensent que l’appartenance familiale et tribale influera le choix des électeurs alors que d’autres (14 %) croient en le rôle des médias et de l’argent politique dans l’orientation de l’électorat.

Selon 33% des personnes interviewées les électeurs tiendront compte, lors du vote, des programmes électoraux et de la compétence des candidats, 25% mettent en avant le rôle des réseaux sociaux et près de 14% insistent sur l’influence de la société civile.

Selon la députée du groupe parlementaire Ennahdha, Sana Mersni, le vote pour toutes les élections organisées après 2011 a été « idéologique ». Aujourd’hui, les élections en Tunisie ne sont pas basées sur les programmes électoraux, a-t-elle fait observer.

 

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