Tunisie-Algérie : le comité de suivi aboutit à des résultats importants

 Tunisie-Algérie : le comité de suivi aboutit à des résultats importants

 

Le ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, a affirmé dimanche à Alger que la réunion du comité de suivi de la Grande commission mixte algéro-tunisienne, tenue à Alger, a abouti à des résultats "importants" englobant les différents domaines de coopération bilatérale.

Dans une déclaration à la presse à l'issue de son entretien avec le ministre d'Etat auxAffaires étrangères et à la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, Jhinaoui a souligné que la rencontre a permis de passer en revue l'état des relations bilatérales et "les moyens de les promouvoir au mieux des intérêts des deux pays", qualifiant "d'importants" les résultats de la réunion du comité de suivi.

La réunion a porté sur tous les domaines de coopération, a indiqué le ministre tunisien, annonçant la signature par les deux pays, le 9 mars à Tunis, d'un accord sécuritaire qui constituera "un cadre juridique pour la coopération bilatérale intense entre les deux pays dans ce domaine".

"Il existe plusieurs autres domaines de coopération bilatérale, tels le tourisme, l'énergie et les transports", a-t-il ajouté. La rencontre a été une occasion pour évoquer "les autres questions d'intérêt commun dont l'Union du Maghreb arabe (UMA) et les moyens de consolider la coopération dans ce cadre".

S'agissant de la situation prévalant en Libye, le chef de la diplomatie tunisienne a réitéré "l'importance pour la Tunisie, l'Algérie et l'Egypte de conjuguer leurs efforts pour aider les frères libyens à dépasser leurs différends et parvenir à une solution politique consensuelle".

Khemaies Jhinaoui avait co-présidé samedi à Alger avec le ministre algérien des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etas arabes Abdelkader Messahel, l’ouverture des travaux de la 19e session du comité de suivi tuniso-algérienne.

Le ministre des affaires étrangères a souligné, à cette occasion l’importance des accords qui seront examinés lors de la grande commission mixte, appelant à la nécessité de se focaliser davantage sur l’impulsion du développement dans les zones frontalières pour prévenir les dangers qui menacent la sécurité des deux pays dont en premier lieu le terrorisme et le crime transfrontalier.

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