Tunisiphobie...

Par Naoufel Ben Aissa

La réalité cauchemardesque est chez nous, celle de la Tunisiphobie. Pas plus tard qu'hier, Badreddine Aloui, un jeune médecin (24 ans) décède à l'hôpital de Jendouba, où il exerce.

Son décès n'est dû à aucune pathologie. Il n'a été contaminé par aucun virus. Il est décédé suite à une chute vertigineuse de la cage d'un ascenseur.

Avec les premières pluies diluviennes de la saison, plus d'une personne est décédée engloutie par un regard d'évacuation non couvert... etc...

En d'autres termes, les vivants en Tunisie sont des miraculés car ce pays, celui des frustrations et des phobies, est celui de l'extermination de son propre peuple... un peuple qui a voté pour ses "maux et malheurs" et va certainement continuer à le faire !

Entre temps, ceux qui nous gouvernent débattent sur la nécessité d'un débat national dans le but de parvenir à une "feuille de route" de sortie de crise. 

Or, ils sont la crise. Il suffit de les évacuer pour retrouver le goût de la vie et se libérer du dégoût de les subir. Là, il ne s'agit pas de payer le prix. C'est plutôt la Tunisiphobie qui nous appauvrit, nous gâche la vie et nous tue....