Une première en Tunisie : naissance d’une académie parlementaire

Une première en Tunisie : naissance d’une académie parlementaire

 

En présence de députés et de plusieurs invités et des représentants de medias, le président de l’ARP, Mohamed Ennaceur a procédé à l’ouverture de l’Académie parlementaire, une première dans l’histoire de l’institution parlementaire tunisienne. « Cette Académie est une structure qui relève de l’ARP », a-t-il expliqué. « Elle est venue répondre aux besoins et aux attentes des députés et du personnel de l’Assemblée afin d’apporter un appui à l’action parlementaire ». Elle a pour principales missions :

1.       Moderniser l’action législative par l’amélioration des capacités et des connaissances des députés et des cadres de l’institution parlementaire.

2.       Optimiser la légistique, c’est –à-dire l'ensemble des méthodes et conventions de rédaction des textes normatifs. Ce qui permettra aux députés de mieux maitriser les techniques de légéfiration. L’ARP s’est dotée d’une équipe d’experts pluridisciplinaires (droit, finance, fiscalité…) qui seront mis à la disposition des différentes commissions dans le but de les aider à produire des textes conformes aux normes.

3.       Instaurer de nouvelles méthodes de communication interne et externe pour améliorer l’image de l’institution parlementaire auprès du grand public et instaurer la confiance entre le citoyen et le député.

4.       Renforcer la fonction de contrôle de l’action gouvernementale.

L’Académie se penchera, également, sur la formation, les études et la recherche. Elle s’appuie sur un comité présidé par le président de l’ARP et composé de six députés et de trois membres non appartenant à l’Assemblée choisis pour leurs compétences. Il s’agit de :

1.    Lotfi Nabli

2.    Riadh Jaidane

3.    Habib Khedher

4.    Ghazi Chaoauchi

5.    Abada Kéfi

6.    Ahmed Seddik

7.    Hafedh Ben Salah

8.    Neila Chaabane

9.    Mohamed Kolsi

Les présents n’ont pas manqué de relever l’absence de parité avec une seule femme parmi l’ensemble des membres. Tout comme l’absence totale de la diversité de formations puisque tous les membres du comité scientifique sont des juristes. On aurait voir des sociologues et des communicateurs figurer dans cette structure scientifique.

Notons, enfin, que l’Académie sera dirigée par un directeur général, Hassen Soukni qui a été auparavant au premier ministère.

 

 

  

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