Affaire du « complot »: Rassemblement de protestation ce jeudi à Tunis

Affaire du « complot »: Rassemblement de protestation ce jeudi à Tunis

La coordination des familles des détenus dans l’affaire dite « du complot contre la sûreté de l’Etat » a appelé à un rassemblement de protestation, jeudi, devant le siège de la Cour d’appel à Tunis, en concomitance avec l’examen des demandes de libération des accusés par la chambre d’accusation.

Lors d’une conférence de presse organisée, lundi, à Tunis, par la coordination, Fayza Chebbi, épouse de Issam Chebbi, secrétaire général du parti Al Jomhouri, a indiqué que ce rassemblement vise à réclamer la libération des détenus dans cette affaire et ” lever cette injustice subie depuis 5 mois “.

De son côté, Monia Brahim, épouse de l’ancien dirigeant au mouvement Ennahdha Abdelhamid Jelassi, a demandé la divulgation des faits matériels incriminant son mari et pour lesquels il se trouve en détention depuis 5 mois. ” Les détenus dans cette affaire n’ont pas été entendus depuis leur arrestation et leur détention en prison le 25 février dernier “, a-t-elle déploré.

L’épouse de Jelassi a, également dénoncé le ” mutisme adopté par les institutions de l’Etat au sujet des accusations graves” attribuées aux suspects. ”Il s’agit de faits passibles de la peine de mort “, a-t-elle lancé, rappelant que ces derniers sont accusés aussi dans d’autres affaires, telles que la tentative d’assassinat du président de la République.

Pour sa part, Ezzedine Hazgui, activiste politique et père de Jawhar Ben Mbarak, a estimé que toutes ces personnes ont été enfermées en prison pour avoir défendu leur pays et la constitution ” légitime ” de 2014.

La chambre d’accusation près la Cour d’appel de Tunis avait décidé le 6 juillet dernier de reporter l’examen des demandes de libération des personnes arrêtées dans l’affaire du complot contre la sûreté de l’Etat au 13 juillet 2023.

Le 23 juin dernier, le juge d’instruction près le pôle judiciaire antiterroriste a ordonné la libération de la dirigeante au Front de salut, Chaïma Aïssa, arrêtée dans le cadre cette affaire depuis février 2023 avant que le parquet n’interjette appel de la décision le jour même de son prononcé.

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