ANC-Motion de censure: De nouvelles signatures pour le bloc parlementaire

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«La motion de censure du groupe parlementaire démocratique au sein de l’Assemblée nationale Constituante (ANC) est toujours d’actualité».

C’est ce que nous a rapporté M. Mohamed Hamdi, président de ce bloc parlementaire, rétorquant à l’information selon laquelle les deux motions de censure contre le gouvernement ne peuvent être présentées lors de la séance plénière de ANC.

La première motion de censure présentée, le 27 juin 2012, à la présidence de l'ANC "ne respectait pas, dans la forme, les procédures inhérentes à cette opération", selon le bureau de l’ANC.

La deuxième motion de censure présentée, le samedi 30 juin 2012, à la présidence de l'ANC comportait, quant à elle, des défaillances formelles, en plus de l'absence du quorum après que plusieurs constituants aient retiré leur signature.

Mercredi 4 juillet 2012, le bureau de l'ANC a examiné la question des deux motions lors d'une réunion présidée par Mustapha Ben Jaâfar, qui a refusé d’accepter la motion de censure à la suite du retrait de certains signataires.

Contacté par Espacemanager, M. Mohamed Hamdi précise d’abord que "la motion de censure déposée samedi 30 juin 2012 est légale et respecte le quorum fixé par l’ANC". "Nous avons présenté la motion et avons reçu une décharge comme preuve matérielle". "Maintenant, que deux membres retirent leur signature suite à des pressions et après le dépôt de la motion de censure, je considère cela comme immoral et exige la réciprocité dans les démarches, à savoir le droit d’ajouter d’autres signatures".

M. Hamdi considère, en effet, que la pression sur les deux "réfractaires" les a poussés à se retirer de la liste des signataires alors que la motion de censure avait déjà été déposée, et que par conséquent, le bloc parlementaire a aujourd’hui le droit d’exiger qu’on puisse ajouter d’autres signatures.

De nouvelles signatures ont donc été présentées dans la matinée du jeudi 5 juillet et c’est maintenant au président de l’ANC,  Mustapha Ben Jaâfar d’étudier ce nouveau cas de figure.

 

Espacemanager