Après les attentats de Paris, l'Etat vole au secours des hôteliers, les nôtres attendent toujours !

Après les attentats de Paris, l'Etat vole au secours des hôteliers, les nôtres attendent toujours !
 
 
Il est évident que le secteur de l’hôtellerie a été durement touché, aussi bien en Tunisie (les attaques du Bardo et de Sousse) qu'en France (les attentats de Paris le 13 novembre), seulement, les réactions des différents responsables à différents niveaux n'ont pas été les mêmes pour lui venir en aide.
 
On se rappelle bien qu'au lendemain des attaques de Sousse, des décisions ont été prises pour sauver le secteur du tourisme. Mais aucun suivi n'a été donné à ces décisions, ni aucune mesure appliquée pour éviter au secteur la catastrophe.
 
Aussi bien à Paris, Sousse, Hammamet, Djerba qu'ailleurs, le secteur de l’hôtellerie-restauration a été touché de plein fouet par ces événements tragiques, les hôtels et les restaurants se sont vidés de leurs clientèles et les annulations ont automatiquement suivi.
 
Malheureusement, Si en France des mesures ont été immédiatement prises et directement mises en application (à savoir l'ajournement de six mois des échéances de paiement des crédits du secteur hôtelier, suppression de la commission pour les annulations, réservations non remboursables...), chez nous rien n'a été concrètement fait à ce jour.
 
Au contraire, la fermeture des hôtels se fait à un rythme vertigineux et le chômage technique reste la seule réponse à cette crise.
 
Quand bien même les moyens et les capacités entre les deux pays ne seraient pas comparables, des solutions même partielles peuvent être trouvées et des mesures provisoires prises, mais surtout appliquées, afin d'éviter au secteur une mort lente et certaine.  
 
 
 

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