Après Tataouine, Kebili brûle ! Il est temps de dénoncer ceux qui tirent les ficelles…

Des protestataires ont bloqué la route menant vers Tozeur et ont cherché l’affrontement avec les forces de sécurité qui essayaient de s’y interposer, et ce en leur jetant des pierres avant de s’en prendre aux locaux des postes de police et de la Garde nationale.
Les manifestants auraient lancé des cocktails Molotov et incendié ces mêmes locaux et mis le feu à trois véhicules sécuritaires.
Selon Radio Jawhara Fm, des renforts militaires sont arrivés sur les lieux et se sont postés aux alentours du siège du gouvernorat et du district de la Garde nationale. Mais les protestataires qui tenaient à exprimer leur solidarité avec leurs homologues de Tataouine ne l’entendaient pas de cette oreille et se trouveraient, actuellement en confrontations avec les unités sécuritaires et militaires.
C’est dire que la situation est grave alors que les autorités officielles demeures muettes, à part les bribes d’informations fournies par Imed Hammami, ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi.
Or, il est du devoir de l’Etat de décréter le couvre-feu dans les deux gouvernorats touchés par les protestations qui n’ont plus rien de pacifique. Sans oublier les appels publics lancés par Imed Daïmi et Adnane Mansar pour manifester au centre ville de Tunis où des membres des tristes Ligues dites de protection de la révolution, pourtant dissoutes et interdites par la justice, ont fait leur apparition conduits par le sieur Recoba.
D’ailleurs, nombreux sont les observateurs qui estiment qu’il est temps pour le président de la République ou le chef du gouvernement de sortir de leur mutisme et disent la vérité au peuple et désignent les vrais incitateurs et autres manipulateurs ainsi que tous ceux qui les financent et tirent les ficelles faisant fi de la stabilité du pays.
En effet, Imed Hammami a dit clairement qu’il détient dossiers avec preuves à l’appui et des noms de ceux qui se trouvent derrière les présents événements. Il est temps de dénoncer les vrais coupables tant qu’il est temps !

N.H