BCE : pas d’indulgence envers les terroristes et la loi doit être appliquée avec une extrême rigueur

BCE : pas d’indulgence envers les terroristes et la loi doit être appliquée avec une extrême rigueur

 

Béji Caïd Essebsi s’est  dit catégoriquement opposé à la moindre « indulgence » envers les terroristes tunisiens qui combattent dans les foyers de tension au sein d’organisations terroristes comme Al-Qaida et Daesh et à leur accorder le pardon;  de même qu’il est opposé à une « loi du repentir » affirmant que ces Tunisiens sont des criminels qui doivent être traduits en justice.

Dans une interview accordée à notre confère Mondher Bedhiafi d’Al-Arabiya.net, le Chef de l’Etat a insisté sur le fait qu’il ne peut être indulgent envers ceux qui ont porté les armes et tué des innocents et qu’il faut appliquer à leur encontre la loi avec une extrême rigueur.

Il a souligné de nouveau qu’il n’est pas en alliance ni en entente avec les islamistes considérant que le parti Ennahdha a coupé les ponts avec l’Islam politique et a désavoué son appartenance à la confrérie des « Frères musulmans ». Il a ajouté qu’il suit de près ce dont les dirigeants d’Ennahdha se vantent d’entreprendre en vue de muer leur mouvement en parti politique soulignant que c’est un premier pas important mais n’est pas suffisant. Le climat en Tunisie est propice à ce que de tels mouvements se transforment et c’est à eux d’en profiter, a-t-il dit.

Sur les accusations qui lui sont imputées de violer la Constitution, le Chef de l’Etat a nié de telles accusations. Il a rappelé qu’il est le garant du respect de la Loi suprême. En revanche, il a affirmé que le régime semi-parlementaire ne convient pas à la Tunisie. « Le régime présidentiel est mieux accepté par la majorité du peuple tunisien », a-t-il insisté.

Caïd Essebsi a considéré que le processus de justice transitionnelle conduit par l’Instance Vérité et Dignité est politisé. Ceci doit être dépassé dans le travail de l’IVD surtout lors des auditions publiques qui doivent avoir lieu avec la participation des victimes et des prévenus. Il a estimé qu’il est nécessaire de bien choisir le moment opportun et à assurer les conditions idoines pour que ces auditions ne soient pas une occasion de diviser les Tunisiens, ce qui n’est pas l’objectif et la finalité de la justice transitionnelle.

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