Droit de réponse de la société Carthagea

Droit de réponse de la société Carthagea

Suite à l’article qu’on a publié le jeudi 29 septembre 2016 sous le titre : « L’hôtel Saphir Palace ne sera pas reconverti en résidence pour les malades d’Alzheimer », nous avons reçu le droit de réponse suivant signé par le Président de la société Carthagea  Alexandre Canabal.

Suite à l’article publié par la rédaction du journal Espace Manager, ce jeudi 29 septembre 2016, sous le titre : « L’hôtel Saphir Palace ne sera pas reconverti en résidence pour les malades d’Alzheimer » dans lequel vous indiquez que la société Saphir Palace a résilié le contrat pour les trois raisons suivantes : défaut de caution, non-obtention de l'accord définitif du ministère de la Santé et pour commercialisation en dehors de l'objet du contrat ; nous tenons à rétablir la vérité et réfuter les contre-vérités relatives au contrat liant les deux sociétés en question.

Contrairement à ce que vous avancez dans votre article la société n’a jamais été en défaut de caution puisque conformément au contrat de location de gérance d’un fonds de commerce signé, le 16 mai 2016 et légalisé auprès de la mairie de Yasmine Hammamet, il est bien précisé qu’à la signature du contrat Carthagea délivrera au Saphir Palace une caution solidaire. Ladite caution est jointe en annexe 1 du contrat et accepté par la société Saphir Palace et nous vous précisons que cette caution ne consiste pas en le versement d’une somme d’argent mais d’une garantie de paiement par la société mère de Carthagea.

Comme stipulé dans le contrat, la société Carthagea a obtenu l’accord du ministère de la Santé pour l’implantation d’une clinique mono-disciplinaire médicale prêtant la totalité des services au profit des non-résidents, et ce, dans le respect de la réglementation tunisienne. En effet, une copie de cet accord délivré au nom de Carthagea en date du 30 novembre 2015 signé par Monsieur Said Aidi a été annexée dans les préambules du contrat de location de gérance et délivrée à la direction du Saphir Palace à plusieurs reprises.

En revanche, veuillez noter que le contrat dont nous parlons indique également noir sur blanc que le propriétaire devait réaliser les travaux nécessaires à la mise aux normes de l’établissement, dans leur intégralité et à sa charge exclusive, à la date butoir du 1er septembre 2016 hors, 1 mois après la date en question aucun semblant de travaux n’a commencé, ce qui constitue un cas de défaut de la société Saphir Palace.

De plus, nous vous confirmons qu’à ce jour la direction du Saphir Palace n’a respecté AUCUNE de ses obligations contractuelles (Travaux, audit technique, justificatifs de paiement CNSS, STEG, SONEDE….).

Nous souhaitons préciser que la demande de rupture de contrat avec le Saphir Palace n’a, à l’heure actuelle, aucune valeur sur le plan juridique puisque celle-ci a été formulée par mail et non par envoi d’une lettre recommandée avec accusé réception et ne s’appuie sur aucune décision de justice.

 

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