Éthique journalistique : Moez Ben Gharbia recadré par une journaliste

A l’issue du passage énigmatique de Belhassen Trabelsi, gendre de l’ancien président de la République Zine Abidine Ben Ali, le 9 janvier dernier dans l’émission « 9 heures du soir », une cabale de critiques a été orchestrée contre Moez Ben Gharbia qui, en dépit de tout ce qui s’est dit à son encontre, a souligné avoir correctement fait son travail journalistique en détenant une exclusivité.

Un « scoop » qui a suscité de nombreuses interrogations. Lors d’une intervention dans la chaine « Al Araby Al youm » ( العربي اليوم ), Moez Ben Gharbia s’est retrouvé dans l’incapacité de répondre aux questions de la journaliste. « Pensez-vous qu’il est éthique d’accueillir des personnes condamnées pour corruption et pour pillage, juste pour avoir une exclusivité ? », a demandé la journaliste, avant d’enchainer : «Ne pensez-vous pas que ça va à l’encontre des normes journalistiques de la profession ? ».

Pour sa part, Ben Gharbia  a indiqué que tous les journalistes dans le monde sont à la quête de scoop et que le fait de mener des entretiens avec des personnalités intéressantes, confère à quiconque la liberté de s’exprimer, qu’il soit condamnable ou pas.