Gaza face aux marchés post-guerre !

Gaza face aux marchés post-guerre !

Par Mahjoub Lotfi Belhedi, Spécialiste en réflexion stratégique

Alors que le génocide se perpétue à ciel ouvert à la bande de Gaza sous le regard « Ultra-humaniste » d’une communauté internationale en pleine banqueroute, les différents acteurs étatiques et supra-étatiques impliqués dans ce conflit projettent déjà des plans post-guerre.  

I- Sur le marché principal, on côtoie :

Un scénario sioniste : Après avoir échoué d’atteindre ses objectifs de guerre - anéantir « Hamas » et libérer par la force ses otages - les sionistes israéliens cherchent en vain d’instaurer indéfiniment « une zone de sécurité » tout autour de la bande de Gaza…

Un scénario Made in Biden & Cie : En véritable Pro du minable jeu “deux poids, deux mesures » les « Néo-Machiavéliques » au  rang de conseiller au sein de la Maison-Blanche tiennent en poche deux cartes, une destinée à la consommation « Grand public » radotant sans arrêt les soi-disant « renforcement des aides humanitaires », « la protection des civiles » et « la solution à deux Etats », l’autre est en cours de finalisation en concertation étroite avec Israël reposant sur la structure algorithmique suivante :

Si, « Israël arrive à imposer une zone de sécurité », son plan passe en priorité avec un bonus « USA » de consolidation et d’expansion,

Sinon, la fonction de création «  d’une autorité palestinienne sur mesure et revitalisée à Gaza et en Cisjordanie » prendra le dessus.

Fin de si.  

Un scénario Egyptien : Tiraillé entre une vive méfiance à l’égard de « Hamas » en raison de son appartenance à l’Islam politique et la menace d’un éventuel transfert massif des Gazaouis vers Sinaï, l’Egypte prophétise en douceur un Etat palestinien désarmé dépourvu de toute force militaire menaçante…

II- Sur le marché alternatif, on propose :

Un scénario « équilibriste » qui va être développé au prochain article : Il fait intervenir une tierce personne (Etat(s)/Institution(s)) jouissant d’un seuil de crédit minimaliste auprès des belligérants chargée(s) de superviser un éventuel cessez-le-feu durable créant ainsi les préalables propices pour une résolution pacifique et équitable du conflit…

Pour conclure, il est fort utile de rappeler aux personnes souffrant d’une sélectivité de la mémoire « qu’il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué », pareillement en version brésilienne « il ne faut pas compter sur l’œuf tant qu’il est dans le cul de la poule » !

A suivre …

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