Gaza : Neuf officiers et soldats sionistes tués, lundi, la journée la plus meurtrière selon l’armée d’occupation

Neuf officiers et soldats de l’armée sioniste ont été tués dans la bande de Gaza au cours de la journée du lundi 8 janvier 2023, la journée la plus meurtrière selon les décomptes de l’armée sioniste. 185 militaires sont morts depuis l’incursion terrestre et 514 depuis l’opération lancée par le mouvement Hamas le 7 octobre 2023.

Six soldats sionistes ont été tués dans une explosion dans le centre de Gaza et trois autres sont morts au cours de batailles intenses dans le sud de la bande de Gaza, a annoncé l’armée d’occupation mardi, alors que les combats se poursuivent un jour après que les chefs militaires ont indiqué que les combats passaient à la vitesse inférieure après plus de trois mois de guerre.

Ces revers meurtriers sont survenus alors que le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, s’est rendu dans la région pour discuter de la transition d’Israël vers une nouvelle phase de ce conflit éprouvant au cours duquel l’armée israélienne fait toujours face à une résistance ardue.

Ces décès, survenus lundi, portent à 185 le nombre de soldats tués depuis le début de l’incursion terrestre dans la bande de Gaza. L’armée a déclaré que les six réservistes, tous ingénieurs de combat, ont été tués lorsque des explosifs destinés à la démolition d’un tunnel ont explosé au cours d’une activité dans le camp de réfugiés d’al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza.

À Khan Younès deux sergents réservistes) âgés de 26 ans, ont été tués lors d’une attaque à la grenade propulsée par une roquette, a indiqué Tsahal. Un autre soldat a été grièvement blessé dans l’attaque. Ailleurs dans le sud de la bande de Gaza, un autre sergent, a été tué au cours d’une bataille contre des combattants du Hamas.

Lundi, le porte-parole de l’armée sioniste, Daniel Hagari, a déclaré au New York Times que Tsahal a entamé une nouvelle phase, moins intensive, de la guerre contre le Hamas, avec moins de troupes au sol et de frappes aériennes, confirmant des propos similaires tenus par le ministre de la guerre, Yoav Gallant, au Wall Street Journal.