Gestion de l’eau potable : Le défi du siècle

Gestion de l’eau potable : Le défi du siècle
 
 
Les portraits de 15 mégalopoles emblématiques dans le monde, Beijing, Buenos Aires, Chicago, Ho Chi Minh Ville, Istanbul, Lagos, Londres, Los Angeles, Manille, Mexico, Mumbai, New York, Paris, Séoul et Tokyo, ont été mis sur la table dans une publication, présentée lors de la conférence Habitat III à Quito, en Equateur. Intitulée « Eau, mégalopoles et changement global » et coéditée par l’UNESCO et l’ARCEAU-Idef, la publication porte sur la situation unique et la manière dont les mégalopoles en question font face aux défis d’une gouvernance de l’eau partagée.
 
La conférence a été organisée dans un contexte où le réchauffement climatique, combiné aux problèmes d’approvisionnement en eau potable, bat son plein sur la planète et menace des milliers de personnes dans le monde.. La problématique de la gestion de l’eau potable a donc été abordée dans l’étude. D’ici 2030, elle parle de 41 mégalopoles, situées, pour la totalité, dans les pays les moins développés. Ces mêmes pays qui n’ont pas pu mettre en place des services urbains, encore moins des services d’accès à l’eau, d’assainissement ou d’évacuation des eaux pendant les épisodes pluvieux.
 
« Au-delà des conditions spécifiques locales concernant leur situation géographique, climatique, hydrogéologique, démographique et économique, les mégapoles ont toutes des problèmes de gouvernance de l’eau, avec des acteurs multiples ayant leurs propres intérêts et objectifs ; mais elles peuvent aussi partager leurs solutions pour s’adapter au changement climatique », déclare Jean-Claude Deutsch, président d’ARCEAU-IdF. Dans ce cadre, un programme a été mis en place à l’occasion de la conférence Eaumega 2015 : le Programme Hydrologique international de l’UNESCO (PHI), qui est une association des acteurs régionaux de l’eau de la région parisienne ARCEAU-IdF. Il y a eu aussi la création du Conseil International pour les initiatives écologiques locales (ICLEI). Le but, donc, est de développer une plateforme internationale de coopération, permettant de faciliter le dialogue sur l’eau. Ainsi, les mégalopoles pourront apprendre de leurs expériences, mais aussi échanger les bonnes pratiques et trouver des partenaires techniques, académiques et financiers.
 

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