Kaïs Saïed en visite à la Banque Centrale : Le CTAF doit assumer ses responsabilités

Kaïs Saïed en visite à la Banque Centrale : Le CTAF doit assumer ses responsabilités

Le président de la République, Kais Saïed, a déclaré lors de sa visite au siège de la Banque centrale de Tunisie: « Si l'Algérie est la terre d'un million de martyrs et la Tunisie est la terre d'un million et demi d'experts pour promouvoir que la Tunisie est un État au bord de la faillite ».

Il a souligné que l’objectif de ces prétendus experts est de semer le doute sur les capacités de l'État et que leur première mission est de fournir des chiffres et sur l'avenir au lieu d'être une force de propositions et solutions », selon lui.
Le président de la République a critiqué vivement les experts économiques et a confirmé que parmi eux se trouvent ceux qui veulent se jeter dans les bras des pays étrangers et du Fonds monétaire international en avançant la faillite de l'État et son incapacité à fournir les pensions de retraite », en affirmant : « La Tunisie est forte et à des cadres et une ferme volonté de maintenir les équilibres financiers et de pas accepter les diktats de l’extérieur ». « Ces experts feraient mieux de se taire », a-t-il lancé.

Saïed a souligné que les choix économiques et financiers de la Tunisie doivent découler de la volonté des Tunisiens et que nous disposons de nombreuses capacités pour avancer.

Le président de la République a ajouté que la Tunisie regorge de compétences et de ressources, la rendant capable d'excellence, appelant tous les Tunisiens à travailler comme des soldats sur le front.

Il a estimé que la corruption généralisée a empêché les investisseurs de choisir la Tunisie pour lancer leurs projets, outre les obstructions auxquelles ils sont exposés de la part d'administrateurs liés à certains partis et lobbies pour tenter de nuire à l'économie.

Saïed a appelé à résister à la corruption et à assainir l’administration, appelant le Comité tunisien des analyses financières (CTAF) à jouer son rôle si nécessaire.

Il a déclaré : « Assez parlé de soupçons de corruption. LA corruption est devenue une culture répandue et quiconque possède une sorte de pouvoir en fait une marchandise. Il faut créer un climat approprié pour attirer les investisseurs et éliminer tous problèmes».

Le président de la République a été accueilli par la vice-gouverneur Nadia Gamha avant d’être rejoint par le Gouverneur Marouane Abbassi.

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