La Turquie ou l'histoire de l'arroseur arrosé

La Turquie ou l'histoire de l'arroseur arrosé

 

La Turquie qui a longtemps servi de passage pour des milliers de jihadistes venus essentiellement des pays du Maghreb pour rejoindre les organisations terroristes, sévissant au Nord de la Syrie, a opéré un virage après l'attentat suicide meurtrier de Suruç (sud), attribué à Daesh, et la mort d'un de ses soldats tué lors d'une attaque jihadiste à la frontière. C’est un peu l’histoire de l’arroseur arrosé. Bien avant Ankara, Washington avait connu le même revers, en créant Al Qaida qui avait fini par le frapper en plein cœur le 11 septembre 2011, lui causant plus de morts que lors de ses deux guerres contre l’Irak.

Ainsi, les deux pays ont décidé d’unir leurs efforts et d’intensifier leur coopération militaire pour  éradiquer l’organisation Daesh.   Ce nouveau partenariat vise à "établir une zone débarrassée de l'EI et d'améliorer la sécurité et la stabilité le long de la frontière entre la Turquie et la Syrie".

Depuis vendredi 25 juillet, l'armée turque a mené plusieurs raids aériens contre des objectifs de l'EI en Syrie. Ankara a aussi donné son feu vert, longtemps attendu, à l'utilisation de la base d'Incirlik (sud) aux avions américains qui bombardent l'EI en Syrie et en Irak.

Avec l’AFP